-Le Mriya est détruit. |
-Déplacement de Bourane KS à Sotchi. |
-Antonov n’est plus. |
-Bourane est maintenant un musée. |
-Nouvelles photos du blogueur Ralph Mirebs. |
La sécurité et la fiabilité étaient des points importants de la conception du Klipper, ainsi après une panne les opérations en orbites devaient toujours être possible et après deux pannes le retour de l'équipage devait encore être possible. De plus l'équipage pouvait aussi être sauvé dans n'importe quelle phase du vol. La probabilitée de retour de l'équipage était évaluée à 99.9%.
La sécurité de l'équipage était assurée au décollage par l'emploie d'une tour d'éjection. En cas d'avarie majeure la tour de sauvetage était allumée et propulsait le vaisseau loin de la fusée.
La tour était composée de 2*4 tuyères éjectant des gaz à très haute vitesse issue de la combustion d'un booster à poudre.
Dans une autre version du kliper la tour était remplacée par un anneau d'éjection, entourant le du module de service il était constitué de 2*4 boosters à poudre (plus puissante que celles utilisées pour la tour) dans le but d'éjecter le Kliper et le module de service loin de la fusée.
Légende:
1-Cabine; 2-Voilure; 3-Système d'éjection |
Si l'éjection du Kliper était tardive les moteurs de poussées pouvaient assurer une mise en orbite à 200km d'altitude. A cause de l'importance des moteurs dans cette tâche mais aussi au moment de l'impulsion de freinage (pour la désorbitation) ces derniers étaient doublés assurant une réussite des opérations même avec deux pannes.
Les moteurs principaux fonctionnaient à l'éthanol et à l'oxygène liquide (d'après RKK Energia, juin 2005).
Après toutes les itérations sur le projet, la majorité des types d'énergies avaient été envisagés. Les panneaux solaires (fixés sur le module de service) ont été remplacés par des batteries puis ces dernières ont été remplacés par des piles à combustibles. L'électricité était utilisée pour alimenter les systèmes de bords (navigation, support de vie, ...) mais aussi les éléments aérodynamiques (écrans balanciers, élevons) qui étaient électromécaniques et hydrauliques.
La protection thermique du Kliper se divisait en trois parties, comme pour Bourane, une zone de forte températures, une zone de moyenne températures et enfin une zone de faible températures.
Comme pour le projet Bourane la zone de forte température, le nez et le ventre, était recouverte par un bouclier thermique à basse de tuiles réutilisables et changeable. Pour limiter les travaux de maintenance (en diminuant le nombre de tuiles) les ingénieurs avaient décidés d'augmenter la taille des tuiles de 150x150mm à 300x300mm.
La partie de moyenne température devait être recouverte par une couverture thermique semblable à celle du Shuttle.
Schémas de gauche: voilure étudiée pour Kliper.
Schémas de droite: voilure de type Bourane. |
Ecoulement de l'air au niveau du bord d'attaque de l'aile
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