Le programme Bourane-Energia fut créé au début des années 70 en réponse à la navette Américaine. En effet, cette dernière était vue par les dirigeants soviétiques comme un formidable atout militaire, il n'en fallait pas moins pour qu'ils lancent à leur tour un projet similaire. Ce programme a été le projet le plus ambitieux de l'histoire de la conquête spatiale soviétique. Pendant 18 années, il a fait travailler directement plus de 1 millions de personnes dans 1286 entreprises et 86 ministères et départements. Les plus grands centres scientifiques et industriels du pays y ont participé. Malheureusement, le coût total des dépenses lui aussi astronomique (16.4 milliards de roubles en 1992) a fini d'achever l'économie déjà vacillante de l'URSS, le projet est alors arrêté en 1993 faute de crédit.
Bien que très similaire par son aspect extérieur à la navette américaine, les lois de la physique sont les mêmes pour tous, la navette Bourane ( "Буран" en russe signifie "Tempête de neige") est entièrement de conception Soviétique, tant au niveau de la mécanique que de l'électronique de bord. Ainsi, de nombreuses différences séparent ces 2 orbiteurs, en voici quelques unes: la navette Bourane à une charge utile satellisable et désorbitable supérieure, ses 2 réacteurs à l'arrière lui permettent de voler lors de sa rentrée dans l'atmosphère, elle est dotée d'un bouclier thermique plus performant, mais la principale différence est que Bourane peut voler en mode automatique sans pilote à son bord, du décollage de la fusée à son atterrissage sur le tarmac.
Le lanceur Energia ("Энергия" en russe signifie "Energie") dont le développement à commencé avec le projet Bourane n'était pas conçu que pour elle. Il était prévu pour être utilisé, soit avec la navette, soit avec d'autres charges, placé sur le flanc (comme Polious) ou dans la coiffe. Energia fait partie d'un famille de lanceurs très modulaires basés sur des caractéristiques techniques similaires qui leurs permet d'être complémentaires. Cette modularité était rendu possible notamment par l'ajout de booster d'appoint de 4 à 8 sur tout le tour de la fusée, et par un combustible liquide écologique plus performant (oxygène et hydrogène) à la place du N2O4/UDMH comme c'est le cas avec les lanceurs Protons. Dans sa configuration maximale (8 boosters), la charge utile satellisable pouvait atteindre les 200 tonnes.
Bourane-Energia est certainement le système spatiale le plus efficace. Mais il faut se rappeler que "Bourane" a été créée 5 ans après la navette Américaine. Cela a permit d'utiliser des nouveaux matériaux, des méthodes de tests plus élaborées, des techniques modernes de conception, etc, et aussi de permettre à nos ingénieurs de bénéficier des erreurs de calculs et de conceptions de leurs homologues étrangers.
L'appareillage intérieur a été créée comme une amélioration du système existant Américain.
Evidement la navette Américaine a depuis quelques années subit des modifications mais elle a un avantage par rapport à "Bourane": elle vole.
C'était le premier et jusqu'à présent le seul atterrissage en mode automatique d'une navette dans l'histoire de l'aérospatiale. Ce fait nouveau et marquant dans la conquête spatiale a été remporté brillamment par la science et la technique Soviétique.
Entreprise Molniya
Who gets what how? By applying this classic political question, I aim to show how specific domestic international political considerations greatly affected the designs of U.S. Space Shuttle and its counterpart, the Soviet during the 1970s and 1980s. In the U.S., National Aeronautics and Space Administration (NASA) had successfully humans on the Moon but was under intense to scale back its further grandiose plans for exploration in light of budget considerations and escalating military presence in Southeast Asia. Thus, NASA's Space ended up being a compromise: it was very technologically but never fulfilled the goal of inexpensive to space. While the Soviets had taken an and commanding lead in the space race in 1950s and early 1960s, by the beginning of next decade, they had fallen behind. The Soviet mobilized its industrial aerospace capabilities to create a at least as large and capable as NASA's The Soviet space industry was also undergoing a reshaping in 1974 as the result of the of certain key players and other bureaucratic maneuverings. political upshot was that the Soviets decided to a Shuttle more to uphold their perceived international than for any specific technical reasons and the turned out to be a technological dead end.
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