-Le Mriya est détruit. |
-Déplacement de Bourane KS à Sotchi. |
-Antonov n’est plus. |
-Bourane est maintenant un musée. |
-Nouvelles photos du blogueur Ralph Mirebs. |
L'atterrissage était réalisé sur 4 patins de ski situés dans la partie froide, au dessus de la zone du bouclier thermique.
La partie motrice était constitué de:
La cabine de pilotage, équipée de moteurs à poudre, était éjectable pour sauver le pilote en cas d'avarie dans n'importe quelle phase du vol. La capsule était équipé d'un moteur pour l'orienter durant la phase de rentrée dans l'atmosphère, d'une balise de sauvetage et de batteries. La descente se fait grâce à un parachute à la vitesse de 8m/s, c'est la déformation de la cabine qui va réaliser l'absorption du choc à l'atterrissage.
Dans le but d'être polyvalent les avions de combats avaient une soute de 2 m³ qui leur permettaient d'embarquer différents types d'appareils tel que un appareil photo, une antenne radio déployable, un missile espace-sol, un missile espace-espace.
L'éclaireur de jour était destiné à la reconnaissance détaillée rapide de cibles terrestres de petites dimensions et de cibles mobiles marines préalablement déterminées. L'appareil photo installé dans l'avion permet de photographier des détails de 1.2 m de coté à une altitude de 130 km plus ou moins 5 km. Il est supposé que le pilote recherche l'objectif manuellement en scrutant la surface de la terre par un viseur spécial, disposé dans la cabine, disposant d'un zoom de 3x à 50x. |
Le déclenchement de l'appareil photo se fait alors par le pilote, la zone photographiée est un carré de 20 km de coté pour une altitude limite de 100 km. En une révolution le pilote doit être capable photographier 3 ou 4 objectifs.
L'éclaireur de jour est equipé des émetteurs KV et УКВ pour transmettre les informations à la Terre.
L'éclaireur de jour était constitué d'un chassis soudé, de renforts intérieur, de renforts des ailes, GRD, de réservoirs de combustible et des blocs d'équipements, d'appareil photographique, du TRD et de la conduite d'air, du système d'émission radio, de la cabine, des actionneurs mécaniques des ailes, de l'empennage vertical, des loges des trains d'atterrissage avants, de l'aérofrein, du panneau démontable du système des machines, du couvercle de l'appareil photo et des appareils de l'astronavigation.
Ci-dessous le cyclo-gramme d'un vol standard de l'éclaireur de jour, daté de décembre 1965, on voit bien que l'appareil n'était pas simplement destiné à la prise de photo mais aussi pour le combat orbital, notamment par l'exécution de manoeuvres anti-engin:
Le trait distinctif de l'éclaireur radar était la présence d'une antenne dépliable de 12x1.5 m. La résolution supposé devait être de 20 à 30 m ce qui suffit à la reconnaissance de liaisons embarquées maritimes et de grands objets terrestres. |
Cet avion était destiné à la destruction d'objectifs mobiles marins par le lancement d'un missile espace-terre nucléaire БЧ. Les coordonnées precises de l'objectif sont définis par le radar embarqué et les moyen de navigation de l'avion. Le pilotage du missile par ondes radio permettait de corriger les erreurs de trajectoire dans les premiers instants de vol. Le missile avait une masse de 1.7 t et son rayon de destruction était de plus ou moins 90 km, ce qui est suffisant pour détruire un porte avion qui navigue à la vitesse de 32 noeuds nautiques. |
La dernière variante de combat de l'avion orbital était un intercepteur spatial (2 variantes ont été étudiés): |